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5 octobre 2017 4 05 /10 /octobre /2017 22:50

Lettre a un pervers narcissique. 

Pardon . 

Pardonne moi si je te laisse . 

Pardonne moi si je t'abandonne . 

Pardonne moi tes violences émotionnelles . 

Pardonne moi tes jugements incessants .

Pardonne moi tes condamnations à répétitions . 

Pardonne moi si tu m'as blessée . 

Pardonne moi si tu m'as trahie . 

Pardonne moi si par tes reproches Je n'ai plus confiance en moi . 

Pardonne moi si par tes mots assassins Je n'ai plus confiance en l'être humain . 

Pardonne moi si par tes actes Je ne crois plus en la bonté et la bienveillance . 

Pardonne moi si je mens . Si derrière ma gaité et lumière il n'y a que tristesse et obscurité .

Pardonne moi si je te laisse alors que tu es malade . 

Pardonne moi si je veux guérir de TA maladie . 

Pardonne moi si je t'abandonne à Ton sort . 

Pardonne moi si ... Je t'aime . Mais Que j'aime une autre personne plus fort que Toi ..... Moi . 

Pardonne moi Comme Je te pardonne Toi.

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15 novembre 2016 2 15 /11 /novembre /2016 09:15

Les faux suicidaires .... ces meurtriers aux mains propres . 

Ils veulent la mort , pas la leur , la votre. 

Chaque appel , chaque cri de détresse (?) qu'ils vous adressent est une balle qu'ils insèrent dans le barillet . Manipulation verbale . 

Ils détruisent votre esprit, dévastent votre corps .... à coup de projectiles invisibles. 

La puissance des mots , la force de l'immatériel, l'invisible affûté qui tranche sans relâche vos entrailles . 

Un champ de bataille propre , immaculé .

Le faux suicidaire est un meurtrier aux mains propres qui ne rate jamais sa victime. 

Chasseur primitif qui poursuit , effraie sa proie .... la capture , l'étouffe et la libère aux portes de l'agonie. ET reprend la chasse ..... jusqu'à la mise à mort. 

Il jette son arme .... 

votre mort lui rend la vie ... 

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15 décembre 2015 2 15 /12 /décembre /2015 22:14

Elle avait les mains posées sur moi. En fait , tout son corps invisible était posé sur moi . Une coque remplie de rien. Une froideur brûlante.

L'invisible, l'intouchable, l'âme en quelque sorte .... Écrasante , oppressante.

Je me débats , immobile . J'hurle , en silence . Je lutte , inerte .

Ils ne m'entendent pas . Ils ne m'aident pas. Ils ne la voient pas .

Ils assistent à la torture, à la mise à mort .... Ils sont tristes, ils pleurent , ils me trouvent sereine alors que je livre une bataille sans limite devant leurs yeux aveugles. Ils ne la voient pas .

Le monstre m'arrache à moi, m'aspire, me consume ....

Impuissante , j'agonise .

Il n'y a pas d'échappatoire , pas de tunnel , pas de lumière blanche .

Il y a elle, il y a moi .... Et sa faux .



--^^^--^^-------^------------------------------------------

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20 mai 2015 3 20 /05 /mai /2015 19:55

Choisir c'est renoncer .



Renoncer c'est accepter de se faire mal, de se séparer d'une torture déguisée en bonheur .



Se blesser et affronter la douleur, la combattre, lui faire la peau comme elle à pénétré la nôtre .



Lui crever l'épiderme comme elle nous a crevé le cœur .



Le cœur . Traître, salaud, abjecte et meurtrier ... Joueur pervers de nous emmener si haut dans la lumière et la chaleur pour nous flanquer si bas dans le néant des égouts froids et immondes ...



Choisir c'est se détruire pour revivre .



Tracé plat ...

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22 janvier 2015 4 22 /01 /janvier /2015 20:39
Rencontre schizophrenienne

Elle flotte ... Aérienne .

Elle n'a pas quitté son corps, son corps l'a quittée.

Meurtri, rongé, déchiqueté par le mal , son corps l'a quittée.

Il n'y a plus d'enveloppe, juste une lettre errant dans l'espace, légère et fluide, prisonnière de ce qu'elle n'a plus, la matière . L'espace sans le temps. Deux siècles qu'elle pense mais n'est plus. " Elle " c'est un songe , une voix insonore qu'elle seule entend. Il n'y a plus de temps. Il y a " elle " .

Elle ne souffre pas, son corps l'a fait pour elle, et l'a quittée. Ni sensation, ni sentiment, ni chaleur , ni froid ... Il y a " elle " .

Âme solitaire mais pas égarée . Elle est là .

Dans le néant lumineux ... Elle est là.

C'est elle , elle le sait .

Elle l'observe, l'admire, la ressent . Elle l'aime . Elle la possède ... Elle la tue.

Elles renaissent .



2/. " L " s'était immiscée en elle. Sans y être invitée, sans permission. " L" l'avait observée tel un chat qui guette un oiseau, souple, silencieux , obsédé par le corps qui sera sien.

" L " avait pris possession d'elle, de sa matière, de sa vie.

Anonyme, invisible, indolore ... " L" était en elle.

" L " habitait son corps à présent et allait détruire le contenu, lui voler son âme et assassiner ce qu'elle avait construit.

Etre maître de chaque mot, chaque geste, chaque acte qui allait la conduire à la destruction de " elle".

" L" s'appropriait son esprit, retenait sa raison .

Elles bouillonnaient ensemble maintenant. Indissociables .

Elles n'étaient qu'une .

Fusion .



3/. Cohabitation .



Quelque chose avait changé en elle .

Remplie du vide d'elle- même .

Pourtant la rage l'habitait.

Un feu dont les flammes explosaient et s'emparaient de son intérieur .

De son elle en soi.

Elle s'insurgeait de tout ... Et de rien, mue par une colère qui lui brûlait les membres et dont elle ne pouvait identifier la source .

Elle s'aimait et se haïssait.

Elle ne s'appartenait plus et l'ignorait.

L'inconscience de sa conscience.

" L" et " elle " .... Indissociables .

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21 janvier 2015 3 21 /01 /janvier /2015 18:28

Quelque chose avait changé en elle .
Remplie du vide d'elle- même .
Pourtant la rage l'habitait.
Un feu dont les flammes explosaient et s'emparaient de son intérieur .
De son elle en soi.
Elle s'insurgeait de tout ... Et de rien, mue par une colère qui lui brûlait les membres et dont elle ne pouvait identifier la source .
Elle s'aimait et se haïssait.
Elle ne s'appartenait plus et l'ignorait.
L'inconscience de sa conscience.
" L" et " elle " .... Indissociables .

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9 janvier 2015 5 09 /01 /janvier /2015 21:51

L'œil est l'expression absolue et authentique de l'âme qui habite le corps . Tantôt rutilant de bonheur, tantôt dilaté d'effroi ou encore embrumé d'émotion de joie ou de peine .... Le regard est à lui seul, l'expression toute entière d'un corps et de l'être qui le hante .



Le regard est aussi le traître de l'individu . Il reflète son lui intérieur , et ne trompe pas qui le regarde ... Et voit.



La mise à nu incontrôlée par l'organe .







Certains sont bouleversés, transcendés, émus par un regard .







D'autres .... Tirent .....

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7 janvier 2015 3 07 /01 /janvier /2015 08:29

" L " s'était immiscée en elle. Sans y être invitée, sans permission. " L" l'avait observée tel un chat qui guette un oiseau, souple, silencieux , obsédé par le corps qui sera sien.
" L " avait pris possession d'elle, de sa matière, de sa vie.
Anonyme, invisible, indolore ... " L" était en elle.
" L " habitait son corps à présent et allait détruire le contenu, lui voler son âme et assassiner ce qu'elle avait construit.
Etre maître de chaque mot, chaque geste, chaque acte qui allait la conduire à la destruction de " elle".
" L" s'appropriait son esprit, retenait sa raison .
Elles bouillonnaient ensemble maintenant. Indissociables .
Elles n'étaient qu'une .
Fusion .

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6 janvier 2015 2 06 /01 /janvier /2015 23:52
L'entité

Elle flotte ... Aérienne .
Elle n'a pas quitté son corps, son corps l'a quittée.
Meurtri, rongé, déchiqueté par le mal , son corps l'a quittée.
Il n'y a plus d'enveloppe, juste une lettre errant dans l'espace, légère et fluide, prisonnière de ce qu'elle n'a plus, la matière . L'espace sans le temps. Deux siècles qu'elle pense mais n'est plus. " Elle " c'est un songe , une voix insonore qu'elle seule entend. Il n'y a plus de temps. Il y a " elle " .
Elle ne souffre pas, son corps l'a fait pour elle, et l'a quittée. Ni sensation, ni sentiment, ni chaleur , ni froid ... Il y a " elle " .
Âme solitaire mais pas égarée . Elle est là .
Dans le néant lumineux ... Elle est là.
C'est elle , elle le sait .
Elle l'observe, l'admire, la ressent . Elle l'aime . Elle la possède ... Elle la tue.
Elles renaissent .

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5 janvier 2015 1 05 /01 /janvier /2015 20:50

Cœur brisé

Le cœur brisé ... Quelle drôle d'expression .
C'est étrange ... Car en réalité , le cœur ne fait pas mal, jamais ... Sauf en cas d'infarctus . C'est normal dans ce cas ... Une jambe cassée fait souffrir également .
Le cœur n'est jamais cassé ni atteint par autre chose qu'une pathologie .
le ventre fait mal , les entrailles en bouillie ... Les tripes se tordent , se battent , se révoltent ... Une véritable guerre abdominale . Un champs de bataille ....
La douleur qui nous tire vers le sol voir les bas fonds .
On n'en crève pas ... On le pense , on le voudrait , mais on n'en crève pas .
Le cœur se charge de ça ... Nous maintenir en vie , en survie .
Ce n'est même pas l'instinct de survie ... C'est ce putain de cœur .
Il continue à pomper pomper et irriguer alors qu'on voudrait juste qu'il cesse .
Cœur brisé ? Jamais .
Complice du cerveau qui nous lance les images douloureuses d'un bonheur oublié en diaporama sans fin , complice des poumons qui luttent contre l'asphyxie que ces mêmes tripes s'acharnent à nous imposer ....
Et au milieu de cette guerre d'organes .... Le cœur ... Bat ... Jamais brisé , toujours barbare .

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